Devenir auto-entrepreneur pour son blog : mon expérience de la micro-entreprise


L'été dernier, j'ai décidé d'abandonner le régime du portage salarial au profit du statut d'auto-entrepreneur. Je sais que certains blogueurs s'interrogent sur la façon de procéder pour devenir auto-entrepreneur quand on gagne de l'argent avec son blog, je vais donc partager mon expérience dans cet article.

Gardez en tête que c'est un témoignage… et pas un mode d'emploi ! Pour ma part, j'ai une activité de "services" mais si vous vendez des créations via votre blog par exemple, vous aurez une activité dite "commerciale" et ne suivrez donc pas forcément les mêmes étapes ; les plafonds de revenus et les cotisations ne sont pas non plus les mêmes.

A ce titre, il est toujours utile de bien se renseigner et de demander des conseils avisés autour de vous avant de franchir le pas.

Devenir auto-entrepreneur : témoignage
Devenir auto-entrepreneur : témoignage

Quand et pourquoi devenir auto-entrepreneur en tant que blogueur ?

Quand on gère un blog, on peut choisir délibérément de le monétiser... ou recevoir des propositions de monétisation alors que l'on n'avait pas prévu de gagner de l'argent au départ. Par exemple, votre communauté se développe, votre trafic grossit et vous commencez à être démarché par des marques qui vous proposent d'écrire un article sponsorisé, de mettre en place une affiliation.

Autant de situations qui impliquent d'avoir un statut légal pour pouvoir émettre des factures et se protéger en cas de problème.

Quand ça arrive de manière très ponctuelle, un statut comme le portage salarial est souvent une excellente solution pour facturer car vous n'avez presque rien à gérer sur le plan administratif, peu de contraintes en termes de comptabilité, etc. Mais quand les revenus deviennent plus réguliers et/ou plus importants, on commence à se poser des questions... car avec le portage salarial, vous payez beaucoup de charges.

A titre personnel, ça ne m'ennuyait pas de renoncer à 50% de mes revenus à cause des charges, tant que ça m'épargnait plein d'administratif. Je n'avais pas envie de devenir auto-entrepreneur, créer un compte bancaire dédié, payer une cotisation foncière des entreprises annuelle très élevée dans ma ville... tout ça pour déclarer des sommes ridicules !

Par ailleurs, beaucoup de mes lecteurs l'ignorent mais No Tuxedo n'est pas du tout mon job. Je tiens ce blog sur mon temps libre, je ne vends rien dessus... donc je ne suis pas à proprement parler ce qu'on appelle une "blogueuse pro". Néanmoins, mes blogs génèrent des revenus (à travers l'affiliation, la publicité).

Et quand ces revenus deviennent mensuels et plus conséquents, le raisonnement change car on se dit "même si je vais devoir gérer de l'administratif et payer une cotisation annuelle, ça en vaut la peine car je gagne suffisamment à l'échelle d'une année pour rentrer dans mes frais".

Il y a donc un calcul à faire... et pour vous aider, il ne faut pas hésiter à demander conseil : à un comptable, aux impôts (ils peuvent vous renseigner sur le montant de la cotisation foncière des entreprises dans votre ville), à Pôle Emploi si vous êtes au chômage (ils ont parfois des consultants pour accompagner les créateurs d'entreprise, via des ateliers), auprès de votre mairie (idem, certaines villes ont des consultants pour aider ceux qui veulent entreprendre), à la CCI qui a aussi des conseillers partout en France.

S'inscrire comme auto-entrepreneur avec son blog

C'est la première étape pour devenir auto-entrepreneur et faire de son blog une micro-entreprise : s'inscrire. La procédure en ligne est assez simple et quand il y a une ligne que vous ne comprenez pas, une simple recherche Google donne accès à des tonnes de forums qui apportent des réponses.

Inscription comme auto-entrepreneur
Inscription comme auto-entrepreneur

Pour ma part, j'ai choisi le statut "blogueur professionnel" car il couvre assez bien la diversité des activités liées à un blog (affiliation, rédaction web, etc). Et pour la blague, ma micro-entreprise se retrouve donc dans la catégorie des "éditeurs de journaux" :) Un peu plus traditionnel qu'un blog !

On doit remplir quelques informations simples (a-t-on un statut à côté ou pas ? Souhaite-t-on payer les cotisations de manière mensuelle ou trimestrielle ?).

Procédure d'inscription auto-entrepreneur
Procédure d'inscription auto-entrepreneur

On obtient ensuite un numéro de dossier et une confirmation. Après, il faut faire preuve de patience. Vous allez recevoir votre numéro de SIRET quelques semaines plus tard. Dans mon cas, ça a été plutôt rapide, en moins de 2 semaines je l'avais. Ça y est, on devient officiellement une entreprise !

Ouvrir un compte bancaire dédié

Pour ma part, je suis allée très rapidement à la banque afin d'ouvrir un compte dédié à mon activité. C'est une obligation, en revanche en tant qu'auto-entrepreneur il n'est pas obligatoire d'avoir ce que les banques appellent un "compte pro" (qui est plus cher).

Certaines banques pas très honnêtes tenteront de vous en vendre un malgré tout. Pour ma part, j'ai pris un compte courant classique dans la même banque que mon compte habituel (ça facilite les virements et la gestion des comptes !), sans carte bancaire ni chéquier.

Créer un compte professionnel sur le site des impôts

C'est plus simple pour payer sa (future) cotisation foncière des entreprises en ligne. Il suffit d'aller sur le site des impôts et de cliquer sur "Espace Professionnel" puis de créer son compte.

Par la suite, on reçoit un memento fiscal (une double page) récapitulant les informations sur votre statut, adresse et situation en termes de logement (locataire, propriétaire, etc). Il y a parfois des pièces à fournir (copie du bail de location par exemple). Le tout est à vérifier et renvoyer sous 15 jours aux impôts.

Créer un compte URSSAF pour le paiement des cotisations

Chaque trimestre ou chaque mois, vous devrez déclarer vos revenus et payer vos cotisations. C'est beaucoup plus simple de le faire en ligne mais pour ça, il faut créer un compte sur le site de l'URSSAF.

La procédure est là encore très simple. La date de première déclaration dépend du moment où vous avez débuté votre activité, voilà à titre indicatif ce que m'indiquait le site lors de mon inscription :

Déclaration des cotisations auto-entrepreneur
Déclaration des cotisations auto-entrepreneur

Ensuite, on déclare chaque mois ou chaque trimestre ce qu'on a gagné, on obtient aussitôt le montant des cotisations qui seront prélevées sur les revenus, ça permet vraiment de faire sa comptabilité facilement.

Gérer son auto-entreprise

En tant que chef d'entreprise (gniii)... ou du moins chef de soi-même, il faut un minimum de discipline pour que tout se passe bien :)

La facturation

Il est important de faire de bonnes factures avec les mentions obligatoires nécessaires. Ça vous couvre en cas de problème et ça vous évite de devoir payer une amende si vous êtes contrôlé par l'administration (15€/mention manquante).

Vous pouvez trouver la liste des mentions obligatoires sur le site officiel Service Public. En tant qu'auto-entrepreneur, on ne facture pas de TVA et on indique la mention "TVA non applicable, art. 293 B du CGI".

Le plus simple est souvent de partir d'une facture que vous avez reçue de la part d'une société française et de vous en servir pour créer votre propre modèle adapté au statut auto-entrepreneur, en triple-vérifiant que vous avez bien toutes les mentions légales indispensables… ou en demandant confirmation à un pro de la compta.

Une fois que vous avez votre modèle, il vous servira tout au long de l'année d'un client à l'autre donc autant qu'il soit bon dès le départ !

Ensuite, chacun gère sa facturation avec ses petites astuces personnelles. Pour ma part, j'ai…

  • Un livre de recettes papier où je reporte mes gains.
  • Un fichier Excel de suivi, où je note le numéro de facture, le montant avant et après les charges (pour pouvoir faire le bilan de ce que j'ai réellement dans la poche !), les informations utiles sur le client (coordonnées, délai de paiement, etc).
  • Des dossiers bien organisés : je classe chaque facture dans un dossier mensuel, idem pour les devis.

Les contrats

Faites des contrats. Voilà. C'est une règle simple mais qui peut vous rendre d'immenses services le jour où vous tombez sur un mauvais payeur ou un partenaire pas très réglo. Si vous avez négocié les conditions de votre prestation au préalable, que vous avez la signature de la personne et la trace de vos échanges par mail, vous serez en position de force pour faire valoir vos droits.

Il y a plein de modèles que vous pouvez compiler en fonction de vos besoins : sur Les Echos, sur Ooreka, ou encore sur Wonder Legal où vous pouvez personnaliser un contrat de prestation de services avec vos propres informations.

Idéalement, faites-le relire par un avocat ou un juriste. L'autre avantage du contrat, c'est qu'il vous place directement dans une position professionnelle. Quelqu'un qui a l'intention de vous entuber aura parfois plus de réticence à le faire si ça implique de signer un contrat qui l'engage !

Sachez aussi écouter votre intuition quand on vous propose une collaboration. Si vous avez le sentiment que votre interlocuteur vous vend une proposition "trop belle pour être vraie", qu'il est évasif sur certains points, refuse de signer votre contrat en prétextant "on peut se faire confiance", c'est parfois dans votre intérêt de refuser la proposition.

Gérer l'argent gagné via son blog

En tant qu'auto-entrepreneur, on paie des cotisations (de l'ordre de 23% des revenus pour les prestations de services) chaque mois ou chaque trimestre (selon la fréquence de déclaration choisie)... et on paie une fois par an la CFE (cotisation foncière des entreprises), dont le montant varie d'une commune à l'autre.

Les impôts de votre ville peuvent vous donner une indication du montant de la CFE en fonction des revenus, ce qui permet de l'anticiper.

Toutes les auto-entreprises sont exonérées de CFE la première année civile de leur création : si vous créez votre auto-entreprise au 1er janvier, vous ne paierez la CFE qu'à la fin de l'année suivante (vous êtes donc tranquille pendant presque 2 ans, d'où l'intérêt de se lancer au début d'une année civile quand on peut attendre !).

Si vous êtes au chômage et bénéficiaire de l'ACRE (Aide à la Création ou à la Reprise d'Entreprise), vous pouvez consulter ici les démarches administratives et pièces justificatives à fournir pour bénéficier des exonérations de charge prévues par la loi. Je n'ai pas bénéficié de ce dispositif donc je vous conseille de vous tourner vers Pôle Emploi pour avoir plus d'informations !

Micro-entreprise et blog : après quelques années de recul

Voici maintenant plusieurs années que j'ai ce statut de micro-entreprise pour mon blog. Afin de ne jamais me laisser surprendre par le montant des cotisations, j'ai choisi un fonctionnement simple : quand je touche un paiement, j'en garde 65% en guise de rémunération… et je laisse les 35% restants sur mon compte auto-entrepreneur. Ils permettent à la fois de couvrir les cotisations mensuelles, les acomptes d'impôts… et de constituer un petit "pactole" en prévision de la CFE, qui est annuelle. Je vois large… mais je me dis qu'en procédant ainsi, s'il reste de l'argent en fin d'année une fois la CFE payée, c'est toujours une bonne surprise à la période des fêtes :)

Je trouve que le statut auto-entrepreneur reste à ce jour une gestion relativement "light" sur le plan administratif… et devenir auto-entrepreneur, au-delà de la dimension financière, est très enrichissant. C'est une bonne initiation à la gestion d'une entreprise. J'avais déjà touché à la facturation, au juridique et même à la fiscalité internationale en travaillant dans une petite structure… donc je partais avec un "petit bonus"... mais c'est bien plus agréable de le faire pour soi ;)

Enfin, je termine avec un regard critique sur ce statut : je l'ai choisi, pour l'instant, car mon blog n'est pas une activité professionnelle. C'est un loisir, qui a l'avantage de rapporter de l'argent... mais ce n'est pas une activité à temps plein. Je suis salariée en CDI au quotidien, avec un poste à responsabilités, un salaire confortable.

Et clairement, si je devais gérer le blog à temps plein, comme partie intégrante d'une activité freelance, je ne choisirais pas ce statut, trop peu protecteur (que ce soit pour le chômage, la santé, la retraite, etc). Il est par ailleurs limité en chiffre d'affaires et si vous dépassez les plafonds fixés, vous devez basculer vers un autre statut. Si vous dépassez le seuil de la franchise de TVA - qui est assez bas, vous devenez aussi redevable de la TVA.

Si vous êtes en pleine réflexion, je vous conseille donc vivement de comparer les statuts, de lire par exemple avec attention ce tableau comparatif sur le site de BPI France.

Le statut auto-entrepreneur a initialement été conçu pour permettre aux gens d'avoir facilement un statut légal pour déclarer des revenus d'appoint, ça servait à limiter le travail au noir. Devenir auto-entrepreneur était aussi un excellent moyen de tester un concept avant de créer une structure plus ambitieuse.

Gardez ça en tête et ne considérez pas forcément ce statut comme "le meilleur" pour une activité à temps plein.

Avez-vous déjà dû choisir un statut pour gérer votre blog ?

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82 commentaires sur “Devenir auto-entrepreneur pour son blog : mon expérience de la micro-entreprise
  • Nicolas

    Bonjour Marlène et merci pour cet article très complet.

    J’ai suivi les étapes pour m’enregistrer en tant que micro entreprise pour mon blog et pouvoir éditer des factures. J’ai reçu un papier qui me donne un code 5814Z Edition de revues et périodiques. Je suis étonné car il y avait bien comme choix ‘Blogueur professionnel’ sur le site de l’ursaff pour s’autoenregistrer. Est ce que c’est bien le bon code correspondant à l’activité de blogueur ?

    Autre question, je vois qu’il faut des assurances en RC professionnelle. Je n’en étais pas informé et cela me semble inutile. Qu’en penses tu ?

    Merci beaucoup.

    Répondre à Nicolas
    • Marlène

      Bonjour Nicolas, le code NAF pour Blogueur Pro est bien celui-là, il sert à l’INSEE pour établir des statistiques (et sert parfois à déterminer le « périmètre » de certains textes réglementaires) mais c’est à peu près tout.

      Et non, il ne « faut » pas forcément une assurance. En France, la RC Pro est obligatoire uniquement pour les professions réglementées (je ne sais pas quelle activité exacte tu exerces donc si tu es concerné ou non) : par exemple, un agent de voyage, un agent de sécurité, un agent immobilier, un professionnel de santé et autres sont obligés d’en souscrire une.

      Pour les autres, tout dépend des risques encourus et des besoins. Par exemple, quand on travaille avec de grandes entreprises, l’attestation de RC Pro est souvent demandée. Comme toute assurance, on a souvent l’impression de payer « pour rien », c’est le jour où on a un pépin que c’est utile (à condition d’avoir choisi une offre sérieuse).

      Répondre à Marlène
  • celine

    merci pour cet article, je suis un peu sous pression, on ma proposer d’animer le groupe facebook officiel d’une entreprise et du coup j’ai dit c’est le moment de rendre mon blog au statut professionnel… j’ai cherché pas mal, j’ai demandé sur un groupe facebook ou il y a des blogueuses.. mais je n’ai pas eu les réponses que je cherchais, alors un grand merci pour votre article. J’ai rendez-vous à la CCI début janvier, et j’ai contacté pole emploi car j’ai changé d’emploi et j’ai été quelques mois au chomage je débute mon nouvel emploi que fin janvier … donc ..; à suivre car aucun retour de pole emploi, en même temps ce n’est pas trop la période mais bon, je dois démarré l’animation du groupe en janvier donc c’est un peu pressé. Merci Merci pour cet article. J’espère du coup développer encore mon blog pour avoir d’autres revenu que celui du groupe facebook de l’entreprise.

    Répondre à celine
    • Sandrine

      Céline, j’imagine bien que c’est stressant, mais rappelle toi qu’il fut une époque où le fait même de devenir professionnel grâce à la gestion de son propre site en tant que blogueur ne faisait même pas partie des possibilités et les interlocuteurs étaient perdus et ne comprenaient même pas de quelle activité il s’agissait. Y compris à l’INsee, au pôle emploi, dans des agences de créations d’entreprise ou au SIE… Il y a aujourd’hui beaucoup de contenus sur le sujet, donc on peut avancer en prenant bien conscience de ce qu’engendre le passage au statut d’autoentrepreneur quand on souhaite monétiser son blog. Mais il est évident qu’en dépit du grand nombre de blogueurs qui monétisent, on ne trouve pas si facilement des contenus structurés, pertinents, utiles, qui témoignent d’un réel professionnalisme…

      Tu évoques ton stress, mais pas les questions auxquelles tu recherches des réponses? Quelles sont-elles sans indiscrétion? En raison de la complexité ou de l’opacité de certaines activités du blogging et du manque de maîtrise sur les nouveaux métiers du numérique, on se rend vite compte que même les interlocuteurs des instances officielles ne sont pas toujours informés pour bien répondre ou orienter.

      Répondre à Sandrine
    • Céline

      Le stress d’avancer à l’aveugle, de pas trouver les infos ou de trouver des infos qui se contredisent. Moi j’aime tout savoir pour faire les choses, et pas que la moitié, je me pose des questions sur la gestion, les charges… J’ai eu bcp de réponses en lisant cet article. Je vais avoir un statut salarié fin janvier aussi donc je me pose la question pour la secu par exemple, pôle emploi ne m’a toujours pas donné de nouvelle avec les fêtes…

      Répondre à Céline
    • Sandrine

      C’est normal que les questions se posent et que toutes les réponses ne soient pas toujours faciles à trouver. Par exemple la migration pour le RSI, la sécurité sociale pour ceux qui dépendaient du RSI et étaient à la RAM sera officielle à partir du 20 Janvier. En soi, ça ne changera pas grand chose, mais il va falloir procéder aux créations de nouveaux comptes, aux validations, afin d’obtenir les accès …

      Il y a d’excellentes sources d’informations sur le sujet des autoentreprises et en général, les informations de base restent fiables et les mêmes d’un site à l’autre. C’est dans la pédagogie ou la simplicité des explications que réside la différence. Par exemple, concernant le plafond de franchise de TVA j’ai trouvé l’information sur la trentaine de sites que j’ai lus mais malgré une lecture attentive, je n’ai pas forcément compris tout, ni tout du premier coup et même auprès du SIE, seul organe que j’estime fiable, j’ai obtenu deux informations différentes. Dans tous les cas, il faudra vérifier et ne pas s’en tenir à un interlocuteur et surtout bien penser à obtenir des réponses écrites pour prouver sa bonne foi en cas d’erreurs.

      Répondre à Sandrine
    • Marlène

      Je suis d’accord avec toi Sandrine, selon l’interlocuteur on peut avoir des réponses différentes. Ça reste des métiers très méconnus et surtout, multifacettes, une même activité comme « blogueur professionnel » peut couvrir des activités très diversifiées.

      Répondre à Marlène
  • Sandrine

    Etant pleinement concernée par la problématique, j’ai mille et une difficultés à m’informer de façon fiable, que ce soit auprès du SIE ou des groupes d’aides d’entrepreneurs sur Facebook ou sur les blogs de spécialistes évoquant les AE. Je me rends compte que malgré le développement des blogueurs professionnels, rarement leurs problématiques sont connues et traitées, si ce n’est pour rappeler les bases liées au statut. Le SIE peut s’avérer complètement perdu face à une activité illisible ou peu compréhensible ou opaque d’intermédiaire. Car un blogueur professionnel travaillant en affiliation est un intermédiaire. Encore faut-il savoir s’il est un intermédiaire « transparent » ou « opaque ». En évoquant la nature de mon activité, je me suis heurtée à une incompréhension des interlocuteurs les plus pertinents à mon sens qui sont ceux du SIE. Faute d’obtenir des réponses suite à mes interrogations, je me suis tournée vers une comptable qui m’a dit ne pas être capable de gérer les AE car ça ne fait pas partie de ses interlocuteurs et surtout ignorer tout des questions générées par les activités du blogging… Comment facturer la TVA à des entreprises qui ne sont pas forcément basées en France et qui renvoient vers les services des impôts de notre pays, lesquels renvoient vers l’entreprise. On n’en sort pas. A un moment, quand l’activité se développe, ce qui devrait être une bonne nouvelle, tout peut vite devenir un casse-tête rempli d’incertitudes et de flou.

    Répondre à Sandrine
    • Virginie

      Bonjour Sandrine,
      Je me reconnais parfaitement dans votre commentaire. J’aimerais également me mettre en AE pour mon site, mais comme vous je me pose beaucoup de questions et j’ai peur de mal faire.
      « Comment facturer la TVA à des entreprises qui ne sont pas forcément basées en France et qui renvoient vers les services des impôts de notre pays, lesquels renvoient vers l’entreprise. » => OUI ! Comment ? Comment facturer Booking et autres ? Normalement ils envoient un Credit Slip et un montant, basta. Comment les facturer ? Avez-vous avancé sur ces questions ?

      Cordialement,
      Virginie

      Répondre à Virginie
    • Marlène

      Pour ma part, concernant Booking j’émets une facture sans leur envoyer et je déclare les revenus avec une DES (déclaration européenne de services) puisque les revenus proviennent d’un pays étranger de l’Union européenne. Je facture sans TVA (car micro-entrepreneur et CA inférieur au seuil de franchise) mais j’ai un numéro de TVA intracommunautaire (fourni par le SIE) mentionné sur les factures et dans les paramètres de mes différents contrats. Il y a des cas différents, je trouve cet article assez bien fait sur le sujet de la facturation à l’étranger.

      Répondre à Marlène
  • Sandrine

    Bonjour Marlène,
    comme toujours ton article est très complet. Je préciserais néanmoins un détail qui a son importance et que pour ma part j’ignorais jusqu’à ce que je croise par hasard l’information sur un groupe dédié aux AE sur Facebook. Il est vrai qu’un AE bénéficie de la franchise de TVA.

    Toutefois, depuis le 1er janvier 2018, cette franchise de la TVA est plafonnée et les autoentrepreneurs peuvent donc être soumis à la TVA. Du coup, même si un blogueur débutant ne va peut-être pas s’exposer à ce plafond dès la première année, il convient de rappeler qu’un AE est bien redevable de la TVA. En revanche, ce statut permet de bénéficier d’une franchise jusqu’au montant de 33200 € pour les prestations de services (BNC) ou les prestations commerciales (BIC). Au-delà de ce statut, on reste non assujetti si on ne dépasse pas le seuil majoré de 35200€ pour le CA réalisé sur l’année entre janvier et décembre. L’assujettissement n’est pas immédiat. On peut donc bénéficier de la franchise l’année suivant un dépassement et on n’a pas à reverser la TVA sur la somme réalisée entre les 33201€ et 35299€. Si l’année suivant ce dépassement, on dépasse à nouveau le seuil de 33200€, on est redevable de la TVA dès le premier jour du mois de dépassement et doit donc modifier les factures à partir du premier jour du mois de dépassement, en intégrant bien les 20% de TVA. On doit aussi faire les démarches auprès du SIE pour demander un numéro de TVA afin de pouvoir reverser la TVA en optant soit pour un régime simplifié (avec un paiement annuel, et une demande à faire dès le 3 mai) soit un régime au réel, avec paiement mensuel via le compte professionnel sur le site des impôts.
    Ce sont des précisions qui changent beaucoup de choses, d’autant que cet assujettissement entraîne des contraintes nouvelles, au-delà du paiement de la TVA (exigence de validation comptable, compte pro sans quoi le paiement de la TVA est souvent refusé)…
    Cela me semble utile de faire ces mentions.

    Répondre à Sandrine
    • Marlène

      Hello Sandrine, merci beaucoup pour les compléments d’information, j’en avais effectivement entendu parler. Cela confirme que pour une activité professionnelle, il y a un seuil où se rapprocher d’un comptable et réfléchir à la pertinence de son choix de statut est indispensable ! Le statut d’auto-entrepreneur a été pensé pour lancer une activité ou légaliser une activité de complément… mais reste-t-il pertinent pour « gérer une entreprise au sens strict » ? C’est un débat ouvert…

      Répondre à Marlène
    • Frédéric

      Je me permets d ‘apporter mon grain de sel dans cette discussion , car autant mes compétences sont très lights en création de blogs ou de sites ( cf mes precedents messages) autant là , c’est un sujet qui est au coeur de mes activités. Apres avoir pendant plusieurs années été responsable de l’antenne luxembourgeoise d’un big five américain dans le conseils aux entreprises, j’ai crée ma propre structure il y a ….. pas mal d’années.
      a titre personnel, aujourd’hui , je conseille très rarement ce statut à un créateur d ‘entreprise .
      Le portage salarial semble être une piste intéressante pour « tester » la pertinence d’une création .
      Après, au statut d AE , j’ai tendance à privilégier la création d’une SASU. Les raisons sont mutiples.
      Certes la mise en place est plus contraignante, mais économiquement cela se justifie. Les coûts sont moindres à moyen et long terme . la gestion et l’optimisation sont plus interessantes, plus fines . le statut d’AE est une « cote mal taillée » , c’est mieux que rien bien sur , mais …
      La rigueur de toute maniere sera necessaire dans tous les cas.
      de plus , dans une discussion commerciale le statut peut jouer , j’ai certains clients qui ne confieraient pas de commande à un AE , se sentant moins protégés ( à tort ou à raison, c’est juste une remontée d ‘infos que je partage ici) .
      ensuite dans le cas d ‘un développement ultérieur , une SASU est évolutive, un AE est plafonnée. Et le plafond de verre n’est pas très haut.
      en outre, en cas de problèmes ou de difficultés, le statut SASU est plus clair, les responsabilités et les engagements plus limités.
      En cas de cessation, les comptes sont beaucoup plus facilement arrêtés , en cas de cession la fiscalité est plus intéressante, moins confiscatoire .

      Bref, j’arrête là . ce n’est qu’une réaction, une petite pierre pour enrichir cette discussion ( qui n’en a pas forcément besoin). Et surtout , Marlène ne changez rien ,ce que vous faites est top.

      Répondre à Frédéric
    • Marlène

      Tout à fait, je partage cette vision et c’est pour ça que j’ai tendance à dire aux gens : RENSEIGNEZ-VOUS ! Le statut d’AE est top pour tester un projet, il est top pour moi qui suis salariée « à côté » et ai donc certaines garanties financières par ailleurs. En revanche, si je devais avoir une activité à temps plein, je ne le choisirais pas. Pour ajouter à ton commentaire, il y a aussi la dimension « déduction de frais » (impossible avec le statut AE à l’heure actuelle), quand on a une activité qui occasionne des frais c’est un point supplémentaire à creuser ; la notion de séparation des patrimoines entre le pro et le « perso » pour ceux qui ont un peu de patrimoine…

      D’ailleurs, la BPI a de super ressources sur le sujet : des conseils pour choisir son statut et une comparaison entre les statuts sur plein de points.

      Répondre à Marlène
  • Grace

    Bonjour Marlène,

    J’ai effectué mon dossier en tant que blogueuse professionnelle et l’ai envoyé au CFE URSSAF de Paris.
    Et finalement, ils m’ont renvoyé mon dossier en m’informant que le CFE en charge de celui-ci était la Chambre des commerces de Paris (si je ne me trompe pas).
    Est ce que ça change quelque chose pour moi, au niveau de mon imposition surtout ? J’ai cru comprendre que c’était mieux d’être rattaché à l’URSSAF plutôt que la chambre des commerces.
    Ou alors je mélange peut-être tout je ne sais pas.
    Si tu pouvais simplement m’indiquer à quel CFE tu es rattachée du coup ?
    Merci pour cet article
    Grâce

    Répondre à Grace
    • Marlène

      Hello, quand j’avais fait mon dossier c’était le CFE de l’URSSAF régionale d’Ile-de-France… mais je ne sais pas quel est ton type d’activité (commerciale, prestation de services, etc) donc ça joue peut-être.

      Répondre à Marlène
  • Leila

    Coucou
    Merci pour ce partage. Une idée s’est formée dans mon esprit depuis plusieurs mois et je recherche régulièrement des informations sur le statut potentiel. J’apprécie beaucoup tes captures d’écran des sites officiels qui permettent de mieux savoir à quoi s’attendre. Tes conseils divers sont très utiles. Encore merci pour ton témoignage.

    Répondre à Leila
    • Marlène

      N’hésite pas à te rapprocher des chambres de commerce, à regarder si ta mairie propose des accompagnements pour les créateurs d’entreprise, ça permet de poser beaucoup de questions !

      Répondre à Marlène
  • Nassim

    J’avais consulté cet article il y a une année environ. Il m’a été super utile. Du coup… je fais partie du club et je voulais te remercier :)

    Répondre à Nassim
  • William

    Bonjour Marlène,

    Comme beaucoup de personnes, je caresse le rêve d’être indépendant, du moins en partie.
    En effet, je suis actuellement intérimaire et j’alterne les phases d’activités sous forme de missions ponctuelles et les phases de chômage indemnisées.

    J’aimerais développer une micro entreprise en activité secondaire uniquement pour pouvoir tester ( et éventuellement développer une idée à long terme) tout en conservant un filet de sécurité dans le régime général avec une activité salariée intérimaire.

    Ma question est de savoir si, en créant cette micro entreprise en activité secondaire, je peux rester dans mon statut de demandeur d’emploi (sans avoir à faire de déclaration spécifique au Pôle emploi et à la CAF) et continuer à obtenir les indemnités chômage normalement au fil des fins de missions ainsi que les aides logement de la CAF?

    La lecture de différents témoignages sur le web ne me rassure pas vraiment…

    La déclaration du statut microentrepreneur, même en activité secondaire, semble entraîner une foule de suppression d’aides pour nous laisser dans le vide avec un statut d’indépendant sans garantie pour l’avenir…

    Je vous remercie beaucoup pour votre aide.

    Répondre à William
    • Marlène

      Normalement, le statut micro-entrepreneur est cumulable avec des allocations chômage mais les allocations en question sont réduites en fonction des revenus gagnés via l’auto-entreprise (cf cet article de Legalstart). Par ailleurs, les chômeurs peuvent bénéficier de certaines aides liées à la création d’une entreprise, sous conditions. Je vous conseille de vous renseigner auprès de Pôle Emploi car je n’ai pas d’expertise particulière sur le sujet, mon article est simplement un partage d’expérience personnelle.

      Répondre à Marlène
  • Natalia

    Merci pour votre article. Je suis justement en train de mettre en place cette procédure. Pourtant, il y a une question concernant la déclaration de TVA aux douanes pour laquelle je ne trouve pas de réponse. En effet, le service Impôt dit que tant que le chiffre d’affaire ne dépasse pas un certain montant on n’est pas éligible à la TVA donc pas besoin d’avoir le N° de TVA. Pourtant, il semblerait qu’en cas de partenariat avec Amazon et Google Adsence dont les sièges sont basés hors de la France on a une obligation de déclarer les flux financiers avec eux aux douanes. Or pour le faire il faut avoir le N° de TVA. Auriez-vous des informations à ce sujet ? Merci encore

    Répondre à Natalia
    • Marlène

      Hello, le numéro de TVA intracommunautaire m’a toujours été demandé pour les échanges dans l’Union européenne (facturation à des sociétés de l’UE), les impôts me l’ont donné sur simple demande par e-mail… et je déclare bien pour ma part les revenus étrangers aux douanes (ex : Booking.com, basé à Amsterdam…).

      Répondre à Marlène
    • Natalia

      Merci Marlène pour votre réponse,
      J’ai reçu mon numéro de TVA. En effet sur le site pro.douane il est indiqué qu’il faut déclarer les revenus étrangers aux douanes des le 1er euros. Si j’ai tout bien compris la déclaration doit être faite avant le 10 du mois qui suit l’encaissement des rémunérations des services ? Est ce bien ça ? Merci d’avance

      Répondre à Natalia
    • Marlène

      Hello, je ne connais pas la « date limite » de déclaration car pour ma part, je me suis créé un rappel pour le faire le premier jour de chaque mois pour les revenus du mois précédent.

      Répondre à Marlène
  • Isa

    Bonjour, merci pour ce super article qui m’est d’une grande aide… Je suis en pleine démarches pour la création de mon AE et j’ai appris plein de chose en lisant ton post… Je me suis donc renseigner sur Internet pour la CFE car je ne savais même pas que l’on devait payer cette cotisation alors qu’en tant que blogueuse, on travaille à domicile ! En tout cas, à noter qu’a partir de 2019, les entreprises réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 5 000 € seront exonérées de CFE. Je pense que ça rassure pour débuter son activité de se dire que si on ne gagne pas grand chose, on ne se fera pas ruiner par les charges… A bientôt… Isa

    Répondre à Isa
    • Marlène

      Oui, c’est effectivement une bonne chose car ça freine pas mal de monde, d’autant que dans certaines communes la CFE est élevée. Pour ma part, je suis passée par le portage salarial pour « débuter »… et j’ai créé mon AE quand les revenus sont devenus plus réguliers. C’est aussi un moyen rassurant de se lancer !

      Répondre à Marlène
    • Isabelle

      Bonjour Marlène,
      Je reviens vers toi car toutes ces démarches sont bien difficiles même si ton post est déjà très bien détaillé… As tu crée une EIRL ? Je ne sais pas si c’est nécessaire de choisir ce statut pour mon AE. Et deuxième question, faut il s’inscrire au RCS (Registre du commerce et des sociétés) car je vois ce terme revenir dans mes démarches mais je suis un peu perdu sur ce point…
      Merci d’avance pour ton aide ;-)

      Répondre à Isabelle
    • Marlène

      Hello, pour ma part je suis auto-entrepreneur, je n’ai pas créé d’EIRL car mon activité est une activité complémentaire par rapport à un CDI… donc je n’ai pas spécialement de « prise de risque » qui exigerait de protéger mon patrimoine. Pour le RCS, ça dépend de la nature de l’activité donc je ne peux pas te répondre.

      N’hésite pas à te renseigner auprès de ta mairie, de la CCI ou d’un expert-comptable pour choisir le bon statut en fonction de ton projet.

      Répondre à Marlène
  • Pierre - Un Notre Monde

    Hello Marlène !!

    Je retombe régulièrement sur ton blog quand j’ai besoin de me former un peu pour améliorer mon blog… Et j’en suis arrivé récemment au point où j’ai décidé de me lancer professionnellement !

    Du coup, ton article m’a paru parfait, ça couvre un peu tous les aspect, c’est bien structuré… Bref de quoi bien m’aider !
    Mais j’ai quelques questions.
    Je pense comme toi m’enregistrer en tant que blogueur pro, mais je n’écarte pas la possibilité de faire de la rédaction free-lance… Du coup, j’hésite quant à la catégorie que je devrais utiliser, blogueur pro ça couvre aussi la rédaction free-lance ?
    Et puis pour l’activité pour l’instant ça ne serait que de l’affiliation et peut-être des articles sponsos… Donc prestation de service.
    Mais plus tard je compte vendre des e-books, est-ce que je peux facilement rajouter une activité « commerciale » à mon statut AE ? J’ai vu sur le site du gouvernement qu’on peut avoir 2 activités à la fois à la condition de ne pas dépasser certains plafonds de CA (ça va j’ai de la marge haha).

    Merci beaucoup !!
    Belle journée,
    Pierre

    Répondre à Pierre
    • Marlène

      Hello Pierre, on peut tout à fait avoir une activité mixte (services + prestations commerciales), la compta est alors « différenciée » car les taux et les plafonds ne sont pas les mêmes… Quand on fait sa déclaration, il y a des lignes pour chaque type de revenu. Comme c’est quand même un peu plus complexe, je pense qu’il peut être intéressant de se faire conseiller par un comptable, au moins au début, histoire de partir sur de bonnes bases.

      Concernant le statut de blogueur pro, je ne suis pas comptable ou spécialiste mais pour ma part, je fais de la rédaction freelance que je déclare sous ce statut et ça ne pose aucun problème. J’ai l’impression que c’est plus une donnée « pour les statistiques » qu’autre chose (car le statut de blogueur pro est rattaché à la catégorie « Edition de journaux » ^^). Au passage, on peut déclarer une activité secondaire en plus de l’activité principale.

      Répondre à Marlène
    • Pierre - Un Notre Monde

      Salut Marlène !

      Désolé pour ma réponse affreusement tardive ! Je m’attendais à un email de notif pour me prévenir de ta réponse, mais j’ai dû oublier de m’abonner aux nouveaux comments .

      Dans tous les cas merci beaucoup pour ces précisions, c’est déjà plus clair dans ma tête. Oui demander à un comptable paraît une bonne idée pour être sûr et partir sur de bonnes bases !
      Ah super alors si je peux faire du free-lance en me déclarant blogueur pro, c’est top :)

      Merci, à très vite !

      Répondre à Pierre
  • Stéphane

    Bonjour et merci pour votre témoignage.
    Une question, j’ai lu beaucoup d’article sur différents blogs disant qu’être auto entrepreneur c’est pire qu’être chômeur. Quel est votre point de vue sur cela?
    Mon avis c’est qu’ils se sont trompés d’activités car beaucoup d’entrepreneur s’en sortent beaucoup mieux que les chômeurs et encore mieux que les salariés.

    Répondre à Stéphane
    • Marlène

      « Pire que chômeur » dans quel sens ? La remarque en tant que telle n’a pas vraiment de sens si on ne précise pas de quel aspect on parle. Si on parle de protection sociale, par exemple, oui, le chômeur est mieux protégé que l’auto-entrepreneur par exemple.

      Je dirais que tout projet d’entreprise (même si c’est à temps partiel, même si c’est un complément de revenu) exige de se documenter au maximum en tenant compte de son business plan et de sa situation personnelle. Il existe plein de statuts et de solutions (SASU, EURL, portage salarial, micro-entreprise) quand on veut se lancer en indépendant. Aucun statut n’est idéal dans l’absolu ;)

      Répondre à Marlène
  • ana

    Ton article est super complet. On y note du vécu !
    alors moi j’ai un blog sport mais je n’ai que très peu de partenariat qui me rapporte de l’argent. Mais quand c’est le cas on me demande une facture ce que je ne suis pas capable de fournir.
    on m’a conseillé de créer un statut d’auto-entrepreneur. Honnêtement pour cette année c’est une histoire de 200 € à tout cassé. j’espère au mieux doubler l’année prochaine ça ni’ra pas plus haut
    Aurais tu un conseil ?

    Répondre à ana
    • Marlène

      Bonjour Ana, tu peux regarder du côté du portage salarial, c’est un régime très light quand on a des revenus très ponctuels et ça permet de facturer. Il y a très peu d’administratif. En revanche, les charges sont élevées mais au moins, tu pourras facturer légalement.

      Répondre à Marlène
  • Pris

    Bonjour,je vous écrit car j’ai créé mon blog de A a Z html5 css3 ect bref et je les toujour pas mie en ligne par’ ce que je ne’ ces pas si il fot être auto entrepreneur ou non en sachan que pour l’instan ces juste un blog de partage,d’astuce et conseillé pouvait vous me dire s’il je peux le mettre en ligne sans ouvrire une auto-entreprise car pour l’instan je ne vend rien et y’a ‘ y’a pas de pub? Répondez moi sur mon e-mail merci beaucoup

    Répondre à Pris
    • Marlène

      Bonjour, il n’y a aucune obligation à avoir un statut professionnel pour ouvrir un simple blog loisir :) C’est quand on gagne de l’argent qu’il faut avoir un statut.

      Répondre à Marlène
  • Parole de marmot

    Bonjour je suis au tout début de mon blog et j’aimerais des.conseils pour l’améliorer merci

    Répondre à Parole
    • Marlène

      Hello, ta question n’est pas liée au sujet de l’article donc je te conseille de te tourner plutôt vers un groupe de blogueurs comme Le café des blogueuses sur Facebook, où tu pourras recevoir des avis.

      Répondre à Marlène
  • LAModedemelissa

    Coucou Marlène
    Article très très intéressant intéressant, mais tu n’es dis pas quel statut tu as choisi en tant que blogueuse (vente/prestation de service/ libérale ) peux tu me venir en aide stp car il n’y a rien de précis sur internet j’ai l’un quand même plusieurs témoignages et les 3 statuts ont été évoqués… merci :)

    Répondre à LAModedemelissa
    • Marlène

      Tout dépend de l’activité que tu comptes faire, je ne peux pas vraiment te conseiller là-dessus ;) Tu peux prendre contact avec l’URSSAF ou les impôts par exemple, en expliquant ce que tu comptes faire pour avoir un retour. Pour ma part je suis à 100% dans le service mais il y a des blogueurs qui font de la vente ET des services… ou seulement de la vente en ligne.

      Répondre à Marlène
  • Olivier de epargnersanssepriver.com

    Bonjour Marlène,
    Merci pour ton blog et tes articles qui sont une mine d’informations! J’apprends énormément de choses grâce à toi. A ton avis, à partir de quel montant, via les affiliations et pubs, doit-on déclarer ses revenus?
    Merci

    Répondre à Olivier
  • Nathalie

    Coucou Mylene, personnellement je suis en portage salarial, j’ai tenté de passer en AE il y a 2 ou 3 ans ( je crois) au moment où la CFE est arrivée. J’ai galéré pour trouvé la case dans laquelle m’enregistré ( il n’y avais pas encore blogueur pro il me semble) Bref tout cela pour dite que je suis finalement restée en portage…. mais vu la CFE de ma ville + les autres inconvénients ( compte dédié, pas de possibilité de déduire ses frais, … ) finalement c’est pas plus mal. Tu as changé de statut pour quelle raison toi ?
    Par contre, il faut faire attentions, car ce n’est plus vrai que le statut de AE est un statut ou si tu ne touches rien, tu ne paies rien… je vous passer cela très souvent sur les Groupes FB ou des filles, pour accepter leurs premiers billets sponso veulent passer en AE !

    Répondre à Nathalie
    • Marlène

      Je suis passée en AE parce que ça devenait plus intéressant financièrement : mes revenus ayant augmenté, le portage salarial me « coûtait trop cher » en charges et il est devenu beaucoup plus rentable d’être AE.

      Tu devrais te renseigner sur la CFE car ma ville était la 2e ville la plus chère de France pour la CFE donc je suis bien placée pour savoir que ça peut être cher ^^ Sauf que les taux ont été revus et par rapport à ce que ça coûtait il y a encore 3 ans, ça n’a plus rien à voir. Le compte dédié n’est pas une réelle contrainte, je trouve, ça doit me coûter 2€ de frais par trimestre et le rendez-vous pour ouvrir le compte a duré 15 minutes max…

      En AE, on ne paie pas de cotisations si on ne gagne rien (ça n’empêche pas de faire sa déclaration mensuelle ou trimestrielle par contre, ce que beaucoup oublient en pensant « pas de revenus = rien à déclarer »). C’est la CFE qui, à ma connaissance, s’applique à tout le monde.

      Répondre à Marlène
    • Nathalie

      Il faudrait que je me renseigne de nouveau pour la CFE alors. Oui, je parlais de la CFE, déclarer 40 € en AE et devoir 500 € de CFE c’est pas très rentable. Et excuse-moi, mes doigts ont fourché en écrivant ton prénom ;)

      Répondre à Nathalie
    • Marlène

      Pour ma part j’ai tout simplement reposé la question aux impôts, j’étais surprise qu’ils me répondent d’ailleurs mais ils m’ont donné un montant estimatif de 160€ pour des revenus inférieurs à 10000 euros par an… c’est plutôt intéressant, du coup. Belle fin d’année et bonne année 2018 au passage :)

      Répondre à Marlène
  • Loïg

    Bonjour et merci beaucoup pour ce super article !!

    Je souhaiterai savoir comment ça se passe pour les gens qui voudrais se déclarer auto-entrepreneur avec un blog (qui pourrait avoir des revenues) ainsi que des produits commerciaux à vendre (T-shirt, pull etc…)

    Répondre à Loïg
    • Marlène

      Hello Loïg, on peut avoir une double activité (commerciale + prestation de services), il y a alors deux taux de charges différents à appliquer et il faut tenir une comptabilité séparée. Il y a un article sur le sujet sur le portail Auto-Entrepreneur.

      Comme c’est un peu plus complexe qu’une activité unique, ça me paraît important d’être bien conseillé à chaque étape, notamment pour ne pas se tromper dans sa compta et en faisant ses déclarations de revenus.

      Répondre à Marlène
  • Thierry HENRY

    Salut Marlène,

    Merci pour ce post enrichissant.J’ai été auto-entrepreneur pendant un an mais j’ai préfère passer cette semaine en SASU par habitude (création d’autres sociétés avant) peut être mais aussi car je suis à temps plein et que je vais avoir (un petit budget marketing pour booster l’affiliation) de quoi faire de la communication. Même si comme toi je conseille à tous de prendre des précautions car les commissions en tant que blogueur sont très variables selon les mois en plus des décalages de paiements etc. En tout cas je vois que tu es super bien organisé et la technique du 35%/65 % je vais faire pareil plutôt 60% mais c’est plutôt une bonne idée.
    Encore merci pour ces bonnes informations que je m’empresse de partager sur mes réseaux sociaux.

    Répondre à Thierry
    • Marlène

      Oui avec une SASU j’imagine que tu n’auras pas les mêmes charges, j’ai découvert ce statut en créant un site web pour une personne qui était en SASU, je n’en avais jamais entendu parler avant. A temps plein, je pense que je ne ferais pas forcément les mêmes choix, idem si j’avais des frais importants car le statut AE ne permet pas de déduire ses frais.

      Répondre à Marlène
    • Thierry HENRY

      Cela m’oblige aussi à être plus productif car maintenant je suis engagé mais comme je suis passionné et que j’ai déjà eu des résultats pour peu de frais dépensé. Tout çà depuis la maison et sans savoir vraiment ce qui aller ce passer. J’ai commencé avec deux blogs l’un que j’ai stoppé car aucun résultat et il m’a pris du temps plus de 25 articles que j’aurais pu poster sur ce blog mais bon c’est le passé maintenant je suis focus.
      Pour revenir à la SASU ce qui est bien c’est que l’on peu faire sa compta tout seul avec l’aide de logiciel de compta surtout si on a quelque connaissance. Il y a deux ans j’avais une SASU ou mes charges les plus importantes étaient celle de mon comptable 210 euros HT pour une petite structure. J’ai vite compris qu’il fallait arrêter ce contrat et faire ma compta même si je n’aime pas çà.
      En tout cas merci pour tous tes articles.

      Répondre à Thierry
  • Cécilia

    Je me pose de plus en plus la question de me lancer ou pas, même si cela peut attendre j’aime me renseigner avant afin d’être prête et d’avoir toutes les cartes en mains. Merci pour cet article ! :)

    Répondre à Cécilia
    • Marlène

      Tu as raison, c’est très important de ne pas faire ça « à la légère » et sur un coup de tête, c’est là qu’on risque de faire les mauvais choix :)

      Répondre à Marlène
  • Corinne

    Bonjour Marlène, ce billet tombe à pic car je suis en pleine recherche d’un statut pour mon blog. Je commence à avoir des propositions de rédaction et il est temps d’avoir un vrai statut. Merci pour ces informations très claires qui vont m’accompagner dans ma démarche en janvier.

    Répondre à Corinne
    • Marlène

      Merci Corinne, n’hésite pas à prendre un maximum d’informations auprès d’un maximum de gens… Ça permet de se lancer sereinement en faisant les bons choix :)

      Répondre à Marlène
  • grisélidis

    Hello Marlène !
    Que dire sinon que je vis la même expérience avec la même configuration : Cdi + statut AE.
    Je m’étais d’ailleurs lancée avec le statut en janvier 2015 pour comme tu l’évoques, pouvoir travailler sur une année pleine. Ce statut reste vraiment le plus simple pour le type d’activité que couvre un blog, comme les gains affiliation/pub/sponsoring divers… Administrativement simple et pratique, simplifié au niveau compta.. Bref, je n’ai pas trouvé mieux. Pour la Cfe, je la paie pour la seconde fois cette année et j’ai la chance d’être dans une commune où cela reste raisonnable. (inférieure à 100e et même montant 2 années de suite).
    Bref ! Merci pour ce témoignage qui ne vend pas le statut comme le statut parfait mais qui relate beaucoup des avantages qu’il présente réellement.
    Et puisque que nous sommes bientôt à la fin de l’année, j’en profite pour te souhaiter plein de bonnes choses pour fin 2017 et tout 2018 (et après bien sûr !) ! :)

    Répondre à grisélidis
    • Marlène

      Effectivement, moins de 100€ c’est ultra-avantageux et ça encourage vraiment à entreprendre. C’est ce que je trouve chouette dans ce statut : comme c’est léger administrativement, ça aide beaucoup de gens à sauter le pas et à oser se lancer, alors qu’ils ne l’auraient pas forcément fait autrement !

      Je te souhaite moi aussi plein de beaux moments avec les gens que tu aimes !

      Répondre à Marlène
  • flora

    Merci pour ces conseils! Cet article est très utile :)

    Répondre à flora
  • Azilis

    Encore un article super interessant! Merci!
    Pour ma part, je crée en début d’année une entreprise artisanale, et je vais en profiter pour y adosser mon activité de blogueuse car les propositions comment à arriver! Je ne savais pas que la ligne blogueur pro existait, c’est cool!
    Je trouve ton fonctionnement très pro : il faut en effet ne pas se laisser surprendre par les cotisations et la CFE!! (par contre, future bénéficiaire de l’ACCRE, on ne m’a encore rien dit concernant une exonération plus longue qu’un an, pour le côté artisanal en tous cas, je vais me renseigner auprès de pôle emploi!)

    Répondre à Azilis
    • Marlène

      Hello, j’ai un peu cherché et apparemment, à l’heure actuelle il existe une exonération « étalée » sur 3 ans des charges sociales pour les bénéficiaires de l’Accre. C’est déjà un beau coup de pouce pour se lancer ! En revanche pour la CFE j’ai l’impression que les mesures d’exonération ont disparu à part la classique exonération la première année.

      Répondre à Marlène
    • Azilis

      Oui, tout à fait, les cotisations sociales sont progressives pendant 3 ans grâce à l’ACCRE, mais j’ai vérifié de mon côté, et c’est la seule aide que cela octroie. J’ajouterais que comme l’exonération de CFE est sur la 1ère année, si on en a la possibilité, il vaut mieux s’immatriculer en début d’année. Si on s’immatricule en décembre 2017, on sera redevable en 2018, alors que si on s’immatricule en janvier 2018, on sera redevable en 2019 :) (ça peut être utile!)

      Répondre à Azilis
    • Marlène

      Je l’ai mentionné dans l’article car effectivement, mieux vaut s’inscrire au début d’une année civile quand on peut le faire :) Pour ma part je me suis inscrite en plein été mais je pouvais déjà me projeter sur mes revenus de fin d’année et je savais que c’était malgré tout plus rentable de changer de régime en cours d’année + d’avoir en tête la CFE… que d’attendre 2018 en restant en portage salarial.

      Répondre à Marlène
    • Azilis

      Oups, oui, au temps pour moi, tu l’avais mentionné…

      Répondre à Azilis
  • La fille de l'encre

    Après 3 ans en tant qu’AE, je pense passer sous le statut de la SCOP d’entrepreneurs cette année. Non seulement, la SCOP gère pour toi tout le côté administratif mais à terme, tu deviens salariée. Indépendante mais salariée. Ce qui est sécurisant par rapport aux maladies, accidents de la vie puisque tu cotises comme un salarié lambda et que tu as donc les mêmes « avantages » …

    Répondre à La
    • Marlène

      C’est sûrement intéressant quand c’est une activité principale, je pense en particulier au fait que le statut de salarié rassure tellement les agences, banques, etc ! Pour ma part ce n’est pas envisageable car étant salariée à temps plein, je ne peux pas cumuler deux contrats de travail à moins de justifier mes heures (pour ne pas dépasser le volume autorisé par la législation sur le temps de travail), j’étais obligée de le faire quand j’étais en portage salarial (cumul de deux CDI).

      Répondre à Marlène
  • Enora

    Merci pour ton témoignage qui est très complet et très intéressant ! Ça aide à avoir une meilleure vision de ce qui nous attend si on veut se lancer dans l’auto entreprenariat.
    Je vais garder au chaud cet article .

    Répondre à Enora
    • Marlène

      J’espère qu’il te donnera un coup de pouce si tu souhaites te lancer. On découvre un peu au fur et à mesure mais le point positif, c’est qu’il y a énormément de ressources en ligne disponibles. Par exemple, j’ai fait la semaine dernière ma première déclaration de CFE et j’ai facilement trouvé des sites expliquant comment compléter le document pour un auto entrepreneur, c’est toujours utile pour confirmer ses « intuitions ».

      Répondre à Marlène
    • Enora

      Il devrait m’aider je pense ;) Effectivement c’est bon à savoir qu’il y a pas mal de ressources sur internet pour se rassurer quand on a un doute dans une démarche. La magie d’Internet ! :)

      Répondre à Enora
  • Claire

    Merci beaucoup pour cet article très complet comme toujours :-)

    Répondre à Claire
  • Ornella

    Pour moi qui suis une allumée, ce statut est déjà beaucoup trop compliquée. J’ai des sueurs froides chaque fois que je dois déclarer mes revenus, parce que j’avoue que cette première année, j’ai pas été assez réglé dans le report de mes gains, les factures, etc… J’ai ouvert le statut pour mon activité d’astrologue. Et je manque un peu de discipline. Ca sent les bonnes résolutions pour le premier de l’an.

    Répondre à Ornella
    • Marlène

      Sinon, tu pourrais te faire accompagner par un comptable car si tu as un contrôle fiscal un jour, la « négligence » peut coûter cher et c’est dommage de se faire avoir :) De mon côté, j’ai choisi une déclaration mensuelle des cotisations justement pour éviter de « laisser traîner » la paperasse. J’ai créé une alerte avec Google Agenda qui me rappelle de déclarer mes revenus tous les 5 du mois sur Net Entreprises. J’en profite pour mettre au carré mon fichier de suivi de facturation.

      Répondre à Marlène
  • Sarah | Côté Make-up

    Merci beaucoup pour cet article !
    Actuellement je suis vacataire dans la fonction publique de ma ville, et l’année prochaine avec les changements des rythme scolaire qui risuqe d’avoir, je vais perdre énormément d’heure (et évidemment, ça n’embauche pas pour être en cdi, même quan dça fait plusieurs années. On préfère nous pigeonner… bref). Du coup, forcément, je réfléchis par rapport à mon blog, de me lancer ou pas dans cette aventure si je n’ai rien d’autre. Cela me fait un peu peur, d’où le fait que je préfèrerai trouver un boulot où j’ai pas de truc administratif à gérer et où il n’y a pas l’angoisse de pas savoir combien je vais toucher à la fin du mois ( quoi que je connais un peu, car quand one st vacataire, le salaire n’est pas fixe (mais on a droit à rien, pas de congé payés, pas de remboursement des frais de déplacement, pas d’indémnité si je suis malade, pas de prime même si on bosse autant que les fonctionnaire (voir plus)). Bref du coup ton article tombe à point ! J’ai déjà plusieurs fois fais des recherche mais c’était jamais clair Alors que là, tu as su expliqué le tout de manière clair et simple ! D’où mon MERCI !!! :)
    La bise

    Répondre à Sarah
    • Marlène

      Hello, je pense que pour envisager son blog comme activité à part entière, il est préférable d’avoir un produit ou un service à vendre… car on peut plus facilement générer des revenus conséquents voire prévoir ses revenus (ex : un service avec un abonnement sur 6 mois). Si tu comptes sur d’autres sources de revenus type affiliation ou articles sponsorisés, ça risque effectivement d’être très irrégulier. Après, un blog peut aussi venir compléter un revenu d’activité plus classique… ou ça peut te donner une activité valorisante si tu ne trouves pas de poste tout de suite.

      Répondre à Marlène
    • Suny ☼

      J’ai trouvé l’article très intéressant car on y apprend des choses qu’on ne savait pas forcément, genre la mention TVA, je me rends compte que j’avais fait l’erreur de ne pas la mentionner.

      Y a un truc que je trouve difficile à savoir pour le blogueur au début. Imagine que tu as créé ton blog, que tu vends des produits en affiliation, pubs, etc… que tu perçois un revenu moyen mensuel de 100 à 300 euros mais que ça reste très irrégulier… J’ai des amis qui préfèrent ne pas s’inscrire auto-entrepreneur et qui ne déclarent pas car ils trouvent qu’ils sont perdants en le faisant (20 % de cotisations et la CFE à payer), honnêtement je peux les comprendre. J’avoue que je ne sais pas quoi penser et quelle est la bonne attitude à adopter dans ce cas.

      Répondre à Suny
    • Marlène

      Chacun prend ses responsabilités comme un grand, c’est aussi ça d’être « chef d’entreprise » – même si c’est une micro-entreprise. Il y a une loi, il y a toujours des gens qui ne respectent pas la loi…

      Les pénalités sont lourdes en cas de non-déclaration et il ne faut pas oublier que l’entreprise avec qui on travaille en affiliation fait de son côté une déclaration. Donc les possibilités de recoupement existent.

      Répondre à Marlène
    • bob

      Elles existent ….lol
      Dans la banque ça s’appelle EAI( pour échange automatique d’informations…)
      Sur le net…=) ^^. Si on souhaite garder un « secret », mieux vaut ne pas y être…

      Répondre à bob
    • Sarah | Côté Make-up

      Oui ! Merci beaucoup pour ta réponse !

      Répondre à Sarah


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