Mieux écrire ? Un véritable défi quand on entend partout qu’il faut « publier du contenu de qualité » sur son blog. Vous avez forcément déjà lu ce conseil, non ? Je l’ai sûrement déjà donné moi-même.
Là, vous avez deux options :
- La réaction « chevilles enflées » – « Mais enfin, tout mon être n’est que qualité, ma qualité rayonne sur le monde tant ma génialitude rédactionnelle est intense !!! » < points d’exclamation qui traduisent un mélange d’enthousiasme et d’indignation.
- La réaction « chui vénère » – « Non mais elle se prend pour qui cette imbécile, évidemment qu’on doit faire de la qualité, je ne vais quand même pas écrire sciemment un mauvais article !!! » < points d’exclamation qui traduisent une fureur vengeresse.
Alors aujourd’hui, je ne vais pas vous parler de « qualité » en général… et je ne vais pas trop insister sur l’orthographe car comme chacun sait, mieux vaut se relire ou s’aider d’un correcteur orthographique pour éviter les catastrophes.
Non, je vais aujourd’hui vous donner 15 conseils très concrets pour mieux écrire et rendre vos articles plus faciles à lire.
1) Posez des questions
Comment créer un lien immédiat avec vos lecteurs ? En leur parlant sur le ton de la conversation… ce qui inclut le fait de poser des questions. C’est un excellent moyen d’instaurer un échange, même si en tant que blogueur vous êtes le seul à parler.
2) Promettez quelque chose dans l’introduction
Quand je gérais une équipe éditoriale, je constatais souvent dans les articles de mes stagiaires préférés qu’ils oubliaient d’écrire une introduction… ou oubliaient d’indiquer dans leur introduction ce que l’on allait apprendre dans l’article.
Pour mieux écrire, partez du principe que votre lecteur ne va pas perdre 5 minutes de sa vie à lire un article sans savoir pourquoi.
Faites-lui une promesse. Par exemple, je vous ai promis dans l’intro des conseils pour rendre vos articles plus faciles à lire… et là, je suis en train d’essayer de tenir parole !
3) Aérez vos textes
Si un paragraphe dépasse 5 à 7 lignes, arrêtez tout. Observez votre clavier. Sur la droite, vous devez voir une grosse touche verticale avec une flèche dessus. Ça s’appelle la touche Entrée. Appuyez frénétiquement dessus, ça va créer des sauts de ligne. Wow, vous avez enfin de vrais paragraphes bien lisibles.
C’est fou ce qu’on peut faire avec la technologie.
4) Parlez à quelqu’un
Je vais vous apprendre quelque chose de douloureux : quand vous écrivez sur le web, il y a des gens qui peuvent vous lire.
Croyez-moi, un article aura beaucoup plus de poids si vous vous adressez à vos lecteurs… voire à VOTRE lecteur.
Personnellement, je vouvoie parce qu’on n’a pas gardé les vaches ensemble parce que c’est un ton assez neutre, dans lequel un amateur comme un professionnel peut se projeter, là où le tutoiement peut vite être assimilé à de l’amateurisme. Mais l’idée est la même : utilisez le « vous » ou le « tu », imaginez que vous racontez votre article à l’oral à quelqu’un.
Il est parfois difficile d’adopter ce ton conversationnel et naturel. Si vous êtes dans ce cas, vous pouvez essayer un conseil très simple : au lieu d’écrire votre article à la main, dictez-le en utilisant un système de reconnaissance vocale !
5) Soyez actif, pas passif
« Le chat mange la souris », c’est plus efficace que « la souris est mangée par le chat » (pauvre bête). Privilégiez la voix active, elle crée une énergie que l’on ne retrouve pas avec la voix passive.
Si j’écris par exemple « WordPress s’installe facilement », ça laisse entendre que WordPress s’installe par l’opération du Saint-Esprit. Sauf que personne n’est dupe, le Saint-Esprit n’a jamais mis le nez dans l’installation de WordPress. Si je vous dis « Vous pouvez installer WordPress facilement », vous devenez acteur de la situation.
6) Trop, c’est trop !
J’éprouve une intense passion pour les adverbes. TOUS les auteurs ayant écrit sur le sujet conseillent de les fuir comme la peste. Dans mon introduction, j’ai dit « forcément, évidemment, sciemment, là, déjà, même, tant » et j’en passe… Bref (< ceci est encore un adverbe), je n’arrête pas.
Pourquoi conseille-t-on d’éviter les adverbes pour mieux écrire ? Tout simplement parce que la richesse du vocabulaire francophone permet d’exprimer une vaste palette d’émotions sans avoir besoin d’insister par un adverbe. Par exemple, si vous écrivez « Elle se glisse dans la pièce », le verbe « se glisser » signifie « entrer discrètement, subrepticement ». Il n’est donc pas utile d’écrire « Elle se glisse discrètement dans la pièce ».
Sur le web, les choses sont un peu différentes car on adopte un ton plus conversationnel et un vocabulaire plus accessible. Ne cherchez pas à bannir les adverbes à tout prix s’ils font partie de votre style… mais gardez au moins à l’esprit que « trop, c’est trop » (et « trop » est un adverbe) ! Relisez-vous et retirez une poignée d’adverbes au passage.
7) Les meilleures choses dans la vie, ce sont les plus simples
Oui, c’est le slogan du fromage Saint Albray… parce qu’il faut avoir l’art de la citation dans la vie ! Pour qu’un article soit accessible au plus grand nombre, employez un vocabulaire simple. Mieux vaut un mot simple et clair qu’un mot complexe mal utilisé ou mal orthographié.
« La blogosphère est fleurissante » au lieu de « florissante », le très célèbre « mettre sur un pied d’Estale » (qui est ce type ?!) au lieu de « piédestal », les confusions entre « à l’attention » et « à l’intention », entre conjecture et conjoncture… Les erreurs de ce genre sont fréquentes !
Dans le même esprit, évitez les phrases trop longues, c’est le meilleur moyen d’oublier où vous en étiez, de vous tromper dans l’accord du verbe voire de faire une phrase sans queue ni tête.
8) Invitez vos lecteurs à se projeter dans votre article
Vous pouvez employer des tournures comme « Vous est-il déjà arrivé… ? », « Souvenez-vous de ce jour où… », « Avez-vous déjà ressenti… ? » C’est une manière de faire appel aux émotions de vos lecteurs, de réveiller le souvenir d’expériences personnelles, un bon moyen pour que votre article reste gravé dans leur mémoire.
9) Arrêtez d’être négatif !
Essayez de limiter les négations dans vos articles. La négation rend parfois la compréhension difficile, par exemple dans une phrase comme « Ce n’est pas inutile d’être positif dans la rédaction web » ou, pire, « Ce n’est pas inutile de ne pas être négatif en écrivant ».
Par ailleurs, le cerveau enregistre mal la négation. Si je vous dis « Ne pensez pas à un gros chat bleu », vous êtes fichu, vous y avez déjà pensé. La négation est parfois utile mais il faut l’employer avec parcimonie quand on désire mieux écrire !
10) Vive le gras
Mettez en gras les éléments importants de votre texte. Le gras permettra de guider la lecture et rendra vos textes plus digestes. Il facilite la lecture en diagonale pour les internautes pressés.
11) Un paragraphe « à emporter » ?
Si vous avez tendance à écrire des articles interminables, vous pouvez tout à fait écrire un paragraphe « à emporter », ce que les anglais appellent un « takeaway ». C’est une sorte de résumé des points clés à retenir de votre article.
12) Structurez votre article
Au-delà des paragraphes et du gras, vous pouvez utiliser les sous-titres, les listes à puces et même la couleur pour rendre la lecture plus facile. Ils ajoutent de l’espace ou orientent le regard vers les éléments importants.
Glisser une ou deux images dans le texte permet aussi de l’alléger visuellement.
13) Au revoir les banalités
« Aujourd’hui, toutes les entreprises veulent être sur Internet ». « L’important dans le blogging, c’est le partage ». Si vous voulez mieux écrire, essayez d’oublier ce genre de « vérité absolue » ou de jugement de valeur dans vos articles.
Les banalités sont devenues banales parce qu’on les a répétées mille fois depuis des années. Le risque est d’abord qu’elles ne reflètent plus la réalité. Par exemple, aujourd’hui, être sur Internet n’est plus le challenge dominant pour les entreprises, la plupart y sont déjà. Elles se demandent plutôt comment y être plus visibles… ou comment avoir une vraie personnalité pour se démarquer des concurrents dans leur communication digitale.
Le second risque est de passer à côté de tout un pan d’un sujet. Le blogging, ce n’est pas QUE le partage. Il existe différents types de blogs et tous n’ont pas les mêmes objectifs. Le blogging peut aussi servir à développer la visibilité de son site pour travailler son image de marque, à monter un business en ligne pour gagner de l’argent. Ce sont différentes facettes d’une même activité et la dimension de partage n’est pas toujours celle qui prend le dessus.
14) Et si on vous demandait de vous justifier ?
Quand vous écrivez quelque chose, posez-vous cette question : et si quelqu’un vous demandait de justifier ce que vous dites ? Avez-vous un exemple en tête ? Ou un contre-exemple ? Qu’est-ce qui vous pousse à penser ce que vous pensez ?
Récemment, j’ai lu cette phrase : « Google est toujours la source de trafic principale d’un site ». Peut-on être si catégorique ? Parmi les sites web que j’ai gérés par le passé, il y en avait un pour qui Google n’était pas du tout dans le Top 3 des sources de trafic ! La plupart des visiteurs étaient envoyés par des sites tiers (Wikipédia, etc.) ou venaient en accès direct car le site était une référence sur le sujet. Mieux vaut écrire « Google est souvent la source de trafic principale d’un site ».
Mieux écrire, c’est aussi garder cette prudence et cette humilité autant que possible. On n’a jamais tout vu et tout vécu ;)
15) Soyez un relecteur-correcteur impitoyable
A l’école, je faisais partie des gens qui ne se relisaient jamais… et qui ne faisaient jamais de plan à l’avance. Sur le web, je me relis toujours… et pire encore, je consacre toujours beaucoup de temps à la relecture. Cette étape est incontournable : éliminer les phrases bancales, les phrases creuses, les tournures trop complexes et les mots inutiles…
Pour conclure, je vous inciterais aussi à écrire beaucoup… et à lire beaucoup (blogs, livres, magazines, à vous de décider !). J’espère que ces conseils vous donneront des idées concrètes pour rendre vos articles plus faciles à lire. Si vous en avez d’autres, partagez-les dans les commentaires !
Merci pour cet article sur lequel je viens de tomber par hasard alors que ce n’était pas du tout l’objet de ma recherche. Je suis en ce moment en pleine phase de doute sur la qualité de mes écrits et ça me fait du bien des fois de relire les « bases », même si je décide sciemment (oups, un adverbe, ma passion aussi) de ne pas les appliquer.
Merci à toi, on garde bien sûr notre style propre, indépendamment des conseils qui circulent… et tant mieux !
Bon, ça yest, j’ai pris ces points et repris mon dernier article : légères modifications ;)
Comme ça, hop, c’est mieux et sans trop d’efforts.
Merci merci !
Alix
Au fil du temps il y a plein de choses qui deviennent instinctives :)
C’est la seconde fois que je tombe sur cet article, que je lis, et que je le kiffe :)
Personnellement j’essaie de bien soigner la mise en forme (paragraphe, texte justifié…), et la façon dont je m’adresse aux lecteurs, pour rendre la chose attrayante, et qu’ils aient envie d’aller jusqu’au bout.
Car, étant aussi lectrice, il suffit de quelques petits détails pour que je décroche rapidement. L’apparence de certaines pages ne me donnent pas envie d’aller au delà du titre….
D’ailleurs j’apprécie beaucoup ton blog, parce-qu’il est bien « rangé » (#MONK), au delà du fait que le contenu est très intéressant ;)
Petite parenthèse : Si tu prévois de venir sur l’île de la Réunion, je t’invite à visiter mon blog, je partage mes bonnes adresses Food :)
Je ne dirais pas non à un petit saut à la Réunion ;) Il faudrait juste que j’arrive à prendre des vacances.
Concernant le texte justifié, il se trouve que ce n’est pas recommandé par les graphistes et les ergonomes car ça fait varier l’espacement entre les mots ce qui rend la lecture plus difficile. J’y ai renoncé (non sans regrets) il y a assez peu de temps car je suis une grande adepte du texte justifié devant l’Éternel ^^
Oh non, j’ignorais complètement que les textes justifiés n’étaient pas recommandés ! La Monk en moi ne pourra jamais s’en passer !
Dans le rayon « faute stupide – mot à la place d’un autre » j’en ai fait des belles ! « mayo » à la place de « maillot » et « volet » à la place de « volley » (un truc me titillait et je savais pas quoi xD). Heureusement j’ai des lecteurs gentils qui me corrigent avec bienveillance et autant d’amusement que moi ! :D
Pour ce qui est du partage sur les blogs, quand je l’aborde, je commence par un truc du genre « je sais que ça a été dit et redit mais bla bla bla » et après j’enchaîne sur un autre pan du sujet ! :)
Pour le point 14 aussi je suis prudente ! Il m’arrive de citer mes cours d’Histoire dans mes articles (beaucoup en fait) mais parfois je ne m’en souviens pas forcément d’une manière très précise alors je dis « il me semble » ou « il faudrait préciser/vérifier mais » ^^’ Finalement quand je reprends point par point je rédige pas trop mal mes articles x) :P
Je confirme, je te lis régulièrement d’ailleurs :)
Récemment, j’écrivais un article avec la reconnaissance vocale de Google et je lui dicte « ce quai mythique ». Il m’a écrit « ce qu’est Meetic » à la place ^^ Heureusement que je relis derrière.
Je viens de découvrir ton blog et merci beaucoup pour tes articles! Je viens de commencer mon blog et tes articles m’aident beaucoup, ils sont très bien écrit et très informatifs, bravo!
Bonne journée ;)
Merci Chloé et bravo pour le lancement de ton blog ! Ce n’est pas toujours une période facile car il faut supporter le « calme » des débuts où on n’est pas encore lu :)
Merci pour cet article ! Je débute dans l’aventure du blogging et je pense donc que ça me sera utile. J’utilise déjà quelques uns de tes conseils.
Ça me fait plaisir de voir qu’il y a toujours autant de monde qui se lance dans l’aventure :) Bon blogging !
Pour vous qui êtes une rédactrice chevronnée, quel doit être notre rythme de lecture et d’écriture pour atteindre un excellent niveau, disons un niveau professionnel ? Et dans le dernier point, vous avez parlé de faire un plan pour tout article, pourriez-vous rédiger un article qui l’illustre ?
Oui ça pourrait tout à fait faire l’objet d’un article, je vais y réfléchir dans les mois à venir ! :)
Concernant la rédaction, je ne vois pas les choses de manière aussi « mécanique » :) Certaines personnes ont naturellement des facilités pour écrire, d’autres sont moins à l’aise avec l’exercice et n’ont pas forcément vocation à atteindre un niveau « professionnel ». Il y a pourtant une place pour elles sur le web. A mon sens, il faut se demander dans quel but on souhaite améliorer son écriture : en faire un métier ? Lequel (journaliste web et rédacteur SEO en agence peuvent être deux métiers aux antipodes, par exemple) ? Transmettre avec précision ses compétences sur un sujet ?
Je ne pense pas qu’il existe une recette à suivre, un rythme à adopter ou même un niveau d’écriture « idéal »… A titre d’exemple, je n’écris pas du tout sur le blog comme je pourrais écrire dans un cadre plus littéraire. Sur un blog, le langage est plus familier, plus conversationnel… de la même manière que sur le web, l’écriture reste en partie influencée par les moteurs de recherche.
Mon souhait est d’atteindre un niveau professionnel, pouvoir rédiger avec aisance tout type d’écrits que ce soit sur internet ou sur papier, et ce, sans passer par une quelconque école de formation. Comment puis-je atteindre cet objectif ?
Encore une fois, il me semble primordial de se poser la question du « but ». Rédiger avec aisance est un objectif sur lequel on peut s’auto-évaluer. « L’aisance » est à mes yeux un concept très centré sur soi, où il s’agit de se demander avec quelle facilité on trouve ses mots, avec quelle facilité on parvient à exprimer une idée d’une manière fidèle au ressenti que l’on a ou au message que l’on veut faire passer.
A mon sens, avoir un niveau professionnel n’est pas juste une question d’aisance. C’est avoir un niveau qui permette de remplir l’objectif que sert l’écriture. Par exemple, c’est le rédacteur qui va permettre à un site de générer du trafic ou des ventes, c’est le journaliste qui va contribuer à l’enrichissement des connaissances sur un sujet ou mobiliser les lecteurs autour d’une cause, c’est celui qui va savoir écrire un texte qui suscite un débat, est partagé sur les réseaux sociaux, c’est le romancier qui va émouvoir ou faire rêver ses lecteurs, etc.
Quand on ne passe pas par une école, on apprend par la pratique. En écrivant sur ses propres supports (sites, blogs, livre auto-édité, etc) ou sur ceux des autres (sous forme d’articles invités, de piges, etc)… En regardant les réactions que suscitent les textes : sont-ils lus ? Sont-ils compris ? Reçoivent-ils au contraire des commentaires qui montrent qu’ils ont été interprétés d’une manière différente de l’intention de l’auteur ? Déclenchent-ils la réaction escomptée ou pas du tout (que ce soit un commentaire, un clic sur un lien, un partage sur un réseau social, une action, etc.) ?
Sur des formats de rédaction spécifiques comme la rédaction web, il me paraît important de faire une véritable veille sur les évolutions des moteurs de recherche en fréquentant des sites spécialisés et de se former sur des sujets qui vont au-delà de l’écriture elle-même : l’importance des liens, la façon de bien intégrer une image dans un contenu, les balises à utiliser pour les titres et sous-titres, la façon de rédiger un title et une méta description pour les moteurs de recherche. Pour ça, il y a des livres comme Réussir son référencement web d’Olivier Andrieu et Bien rédiger pour le web d’Isabelle Canivet.
Cet article ressuscite mon désir d’écrire. J’ai toujours souhaité devenir un rédacteur émérite. Cependant, j’ai l’impression que mes progrès sont encore lents. Ce n’est pourtant pas faute de travailler ma passion. Je rédige énormément d’articles. Je lis une quantité phénoménale de sites Web. Quand décrocherai-je le titre du meilleur rédacteur que la terre ait connu ? Dans un siècle ? C’est bon de rêver parfois. Vous trouvez pas ?
Je ne pense pas que la notion de « meilleur rédacteur » existe sur le web :) Le meilleur rédacteur, c’est celui qui va savoir s’adapter à son public… ça laisse de la place pour bien des styles et bien des sujets !
Un grand merci pour cet article!!
À chaque fois que je lisais dans un article qu’il fallait écrire du contenu de qualité, je me demandais toujours ce que ça voulait dire et comment y arriver mais grâce à toi, je sais maintenant sur quoi travailler donc MERCI! :-)
Bonne continuation pour ton blog :-)
Merci… et au plaisir de te revoir par ici !
Je plaide coupable pour les phrases ou paragraphes trop longs (mais je vais faire attention du coup) et l’abus d’adverbes (comme toi et pas mal de commentateurs j’adore les adverbes !). Orthographe et syntaxe, pas de souci – ce qui n’empêche pas quelques coquilles ou tournures bizarres de se glisser dans mes articles, même je relis et édite au moins une vingtaine de fois chaque billet avant de le publier. L’interaction avec les lecteurs, j’ai. Je les vouvoie également, parce que je leur parle en tant qu’entité « lecteurs » (en revanche, dans les réponses aux commentaires je tutoie). Je raconte beaucoup ma vie de façon humoristique, y compris dans des articles non-lifestyle, donc ça aide à créer des liens (même si certains trouvent que je la raconte un peu trop mais c’est le style du blog depuis le début donc bon). Privilégier la voix active à la passive… alors là, j’avoue ne jamais avoir fait attention à ça, faut que je regarde. Je n’utilise pas assez les sous-titres, le gras et les couleurs, on me l’a fait remarquer des tas de fois mais rien à faire, ça ne me vient pas naturellement (et pourtant, je suis rédactrice de presse dans le civil et là je pratique le sous-titre sans problème. Contradiction quand tu nous tiens ^^).
Je crois qu’on a tous des principes qu’on connaît mais qu’on n’applique pas forcément sur son blog. Je travaille dans le référencement où l’écriture est souvent guidée par une étude de mots clés… mais à l’inverse, ça me casserait vraiment les pieds de devoir faire une recherche de mots clés à chaque fois que j’écris un article sur le blog !
Merci pour ces précieux conseils :)
C’est important mine de rien…
De rien !
J’adore les adverbes et j’essaie de me soigner! Merci pour les conseils!
De rien ! Nous allons pouvoir créer une association si ça continue, les passionnés d’adverbes sont nombreux !
Les Passionnés d’Adverbes Pas Si Anonymes, le PASIA! Ça serait tellement une belle association!
J’adore tes articles, toujours intéressants, que de bons conseils. Mais oops… je ne mets pas en pratique les 15 conseils, loin de là :( J’ai encore de quoi faire !
Si j’en utilise 8, voire 9, c’est bien le maximum – et en plus je souffre d’adverbite aigüe… c’est grave docteur ? J’en supprime bien à la relecture (des adverbes), mais il en reste toujours trop, beaucoup trop à mon goût.
Peut-être tu aurais pu rappeler (dans la conclusion) que l’écriture est essentielle, mais que la présentation compte aussi, et renvoyer vers tes articles tagués « présentation ». D’où un conseil : faire des liens vers d’autres contenus internes, quand cela présente un réel intérêt.
Bonjour Pascal, j’ai mentionné la présentation à plusieurs reprises dans l’article (paragraphes, recours aux sous-titres, gras, liste à puces, etc)… mais je n’ai pas de tag présentation dédié. En revanche, je pense que j’aurai l’occasion d’évoquer davantage la question du maillage interne dans les mois à venir, car c’est effectivement primordial.
Ah que ton article fait du bien ^^ ♥
Ton paragraphe, justement sur les paragraphes en mode pâtés bien dense m’a fait trop rire » Sur la droite, vous devez voir une grosse touche verticale avec une flèche dessus. Ça s’appelle la touche Entrée. Appuyez frénétiquement dessus, ça va créer des sauts de ligne. Wow, vous avez enfin de vrais paragraphes bien lisibles. »
Moi je suis comme toi, une accro des adverbes. Dès que j’ai la possibilité d’en placer je le fait (c’est peut être les restes de mes dissert’ d’histoire de l’art qui sont encore présents ^^).
Mais en effet, j’essaye aussi de les limiter dans mes articles. Parce que mon « ton » d’écriture est assez léger, souvent avec une petite touche d’humour et j’ai peur qu’en mettant trop d’adverbes, cela décale mon « ton » …
Je suis fichue avec le chat bleu, et maintenant j’ai envie de revoir Alice aux Pays des Merveilles (vilaine XD)
Et oui, étant sur mon PC je me suis amusée à ouvrir 2 onglets pour pouvoir te répondre au fil de ton article, comme ça je ne me mélangeais pas ^^.
Merci ma belle de cet article vraiment agréable à lire et qui en plus donne de bon conseils avec humour.
Et même si on les a déjà entendu ou lu à droite à gauche, c’est toujours bien de se les remettre en mémoire ;).
Bisous à ++
Merci pour ton message :) C’est amusant mais je ne pensais pas du tout à Alice au Pays des Merveilles en parlant de chat bleu, on parle souvent de « chat bleu » pour désigner un chat… gris. Le Bleu russe par exemple :) Oui, la logique est tordue, il faut l’avouer ! M’enfin, ton souhait a été exaucé, Alice est diffusé ce soir sur M6 ;)
Merci pour ces précieux conseils :)
J’ai une petite question par rapport au « paragraphe à emporter » : vaut-il mieux le mettre en début d’article (au risque de spoiler) ou à la fin (au risque d’avoir perdu le lecteur en cours de route) ?
Je le mettrais pour ma part à la fin mais avec une mise en forme qui le rend clairement identifiable pour la personne qui « scannerait » la page sans avoir le temps de la lire.
Ahh les adverbes… Je me reconnais totalement XD Pour l’orthographe, je suis d’accord pour un blog d’entreprise mais pour un blog perso je suis moins sûre que cela joue… Il y a de gros sites qui marchent très bien et qui font beaucoup de fautes. Personne ne dit rien… Je crois que je suis la seule à débloquer sur ce genre de blogueurs haha. « Inviter le lecteur à se projeter dans l’article » je suis totalement d’accord à ton paragraphe et à cela j’ajouterai le mot « empathie ». Le lecteur doit se sentir concerné par ce que l’on dit, le texte doit lui parler et être le plus focalisé possible sur ce qu’il recherche. Qu’en penses-tu ?
Pour l’orthographe, je pense que les fautes sont pénalisantes quand elles gênent la lecture, ce n’est pas toujours le cas. Un site avec quelques fautes, dont on comprend parfaitement le message et dont le contenu est intéressant, ne sera sans doute pas aussi mal perçu qu’un site bourré de fautes au point de rendre la compréhension difficile.
Je partage ton point de vue concernant l’empathie, je pense qu’elle permet de créer une connivence avec le lecteur.
Hello,
Un article bien utile qui complète à merveille le précédent. Merci pour ces précieux conseils et tes traits d’humour, ce qui ne gâche rien.
Réduire mes phrases à la Proust va être compliqué mais je me soigne.
Au niveau du tutoiement, je pense que ça dépend aussi de ta thématique. C’est sûr que ce n’est pas sur mon blog consacré à la vie pro que je vais me mettre à tutoyer mes lecteurs comme si on avait élevé les cochons ensemble!
Oui, tu as sans doute raison, la thématique impose parfois le vouvoiement comme une forme de sérieux et de professionnalisme.
Quelques régles qu’il est toujours bon de rappeler.Bon des phrases courtes, mais pas trop. On est pas en mode répondeur téléphonique.Et puis, also, si certains pouvaient éviter l’usage intensif de franglais as the story telling qui est le fil conducteur en langue de Ronsard. Rappelez vous que less is more!
Last but not least, merci pour ces excellents articles clairs et bien construits.
Un souhait, je ne travaille pas sous wordpress (honte à moi), mais j’aimerais aussi trouvé des aides pour progresser en SEO. Où puis je trouvé le grall ?
Au plaisir de vous lire;
En SEO, beaucoup de termes restent en anglais… à commencer par le terme SEO lui-même :) J’ai écrit pas mal d’articles sur le SEO en général (référencement des images, bon usage des balises de titre, notion de longue traîne, etc).
Merci pour cet article très enrichissant ! Je vais le relire avant de démarrer mon prochain écrit car si ces conseils peuvent sembler de bon sens, on a vite tendance à les oublier.
Depuis que je suis passée sur un site avec nom de domaine et tout, je fais plus attention à la mise en page (c’est surtout plus facile et attrayant de le faire avec un joli thème ;) ).
Je vais dorénavant faire plus attention à quelques-un de tes critères :
– moins de négatif (je le fais déjà un peu en changeant des tournures de phrases pour les passer du négatif au positif, c’est même plus simple pour la compréhension de ce que j’avais appris en psycho)
– utiliser moins d’adverbes (j’adore ça, j’ai tendance à appliquer le » style » de mes lectures à ce que j’écris mais je crois qu’il me faut plus de naturel)
Les adverbes sont aussi mes grands ennemis… Chacun ses combats ;) On ne peut pas non plus gommer son style d’écriture, en particulier s’il reste lisible et clair. Je pense néanmoins qu’on peut parfois alléger quelques phrases pour les rendre plus fluides.